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Les photos exposées nous raconte ce petit coin de terre éloigné du monde, au-delà du 66e parallèle, dans le cercle arctique, à l’embouchure du delta du Mackenzie. Un monde singulier où la Nature et l’homme, bien que malmenés par les bouleversements climatiques, réussissent à tenir bon. Mais jusqu’à quand ?   Ses rivages uniques du Grand Nord contrairement à l’image que l’on en a, regorgent de vie, de lumières et d’une pincée de magie qui ne peut laisser personne indifférent.

 

Parution le 15 novembre 2019

Attraper des nuages - Anne Quéméré

17,00 €Prix
  • Anne Quéméré est une voyageuse et navigatrice de l’extrême. Ses navigations en solitaire ont été pour certaines, expérimentales : Deux transatlantiques à la rame en solitaire, une traversée du Pacifique en « kiteboat » ainsi que de nombreuses navigations dans le Passage du Nord-Ouest, dont la dernière, à bord d’un prototype uniquement propulsé à l’énergie solaire. En nov. 2019, elle présidera la toute nouvelle édition du Festival Livre & Mer de Concarneau.

    Depuis 2018, Anne Quéméré fait partie des trois femmes ayant rejoint le cercle restreint des « écrivains de Marine ». Elle a publié Atlantique : 87 jours à la rame en solitaire aux éd. du Télégramme, puis en 2017 Passagère de l’Arctique (Locus Solus) et en 2018 L’homme qui parle juste, aux éditions Arthaud.

  • Anne Quéméré est devenue une habituée du Grand Nord canadien. Depuis 2014, elle retourne régulièrement dans les Territoires du Nord-Ouest et plus particulièrement à Tuktoyaktuk, petit hameau installé sur les rives de la mer de Beaufort. De ces nombreux séjours là-haut, aux confins du monde elle a rapporté une moisson de photographies. La Nature, la communauté inuvialuit qui y habite, la faune, la flore, tout est sujet à découverte et questionnement.

    Les Inuits doivent aujourd’hui faire face à d’importants changements qui aussi bien climatiques que culturels. Les photos et les textes qui les accompagnent nous éclairent sur leur destin, qui est lié au nôtre : « Beaucoup pensent là-bas que Tuktoyaktuk n’existera plus d’ici 15 ou 20 ans... » dit-elle.

    Un constat inquiétant d’Anne Quéméré en Arctique : l’été polaire n’aura pas lieu cette année. « L’an dernier, à la même époque, les températures oscillaient entre 10 et 15 degrés. Cette année, nous étions autour de 0 degré...un été plutôt revigorant ! » explique la navigatrice. Outre cette météo exceptionnelle pour cette région du monde, l’érosion des côtes, observable au quotidien, est l’un des autres effets du réchauffement climatique qu’Anne Quéméré a pu observer.  

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