Ce livre porte sur la période avant-guerre de Jean Moulin (1899-1943), alors très jeune sous-préfet en Bretagne, et sur son amour pour l'art au gré de ses rencontres, de ses amitiés. Elles forgeront en lui l’artiste pétri d’humanisme et le futur héros de la Résistance.
Durant un peu plus de trois années passées à la sous-préfecture de Châteaulin (29), Jean Moulin a en effet fréquenté tout ce que la région comptait de (bons) peintres, sculpteurs, poètes, critiques d’art et littérateurs, au premier rang desquels Max Jacob et Saint-Pol-Roux. Lui-même artiste, signant sous le pseudonyme de « Romanin », il s'est pris de passion pour la poésie de Tristan Corbière, qu'il a illustrée d'une manière incomparable. Cette partie essentielle de son œuvre fait aujourd’hui pleinement partie du patrimoine artistique en Bretagne.
Cet ouvrage très illustré est minutieusement documenté au plus près des sources, des correspondances, etc.
Il présente un ensemble de croquis, caricatures et gravures réalisés de la main même de Jean Moulin, accompagnés de nombreuses photographies et d’œuvres (peintures, sculptures, faïences, dessins...) d’autres artistes proches de lui à l’époque.
Une façon originale et intime d’aborder cette grande figure de l’Histoire.
À noter : paraît simultanément le livre « Les Brest de Mac Orlan », dans la même collection.